Jack Traviel a fondé Commodore dans les années 60. La fabrication de calculatrices fait la fortune de la société dans les années 70, ce qui permet à son président de racheter MOS Technology, future créatrice de microprocesseur, le 6502. Celui-ci équipe le PET, dans un premier temps. Cet ordinateur fait aujourd'hui penser au design des appareils électronique des films de science-fiction. Son successeur le VIC 20 (voir photo), commercialisé au début des années 1980 et s'avère être une véritable réussite en matière d'informatique familiale. Ce dernier conservera  longtemps sa place dans le coeur du grand public car son frère le Commodore 64 est encore bien cher pour l'époque. Le VIC 20 disposait de graphismes très colorés à une période où son concurrent, le ZX81 ne proposait que du noir et blanc.

    Son Basic très simple, et son processeur sonore ont fait le bonheur de bien de néophytes en informatique. Des premiers jeux sur commercialisés sur cassette, certains se souviendront peut être de Lode Runner. Toujours est-il que le VIC 20 était déjà très complet avec son imprimante matricielle et son modem d'une part, et ses logiciels de traitement de texte, de gestion, de pédagogie et de jeux d'autre part.

    Ensuite, vient le C64 avec sa résolution de 320x200 pixels en 16 couleurs, une gestion des sprites incluse dans la ROM, et d'un processeur sonore de tout premier ordre : le SID 6581. Le Commodore 64 marque son époque. Des générations se rappellent d'adaptations d'arcade ainsi que des jeux comme Manic Miner. Plus encore, le C64 dispose d'un lecteur 5"1/4, optionnel, mais branché sur le port série ce qui explique des temps de chargement interminables. Les musiciens comprennent vite l'intérêt de cette machine : le SID est un synthétiseur analogique capable de synthèse soustractive. Les premières interfaces MIDI apparaissent très vite, ainsi que Pro 16, la première réalisation de Charlie Steinberg à qui l'on doit Cubase. d'autres composeront leurs MOD grâce à des trackers et pour suivront sur Amiga. Mais ça n'est pas tout, le Commodore 64 est pourvu d'un DOS non compatible avec celui de Microsoft, et dans les dernières années de la machine d'un système multi-tâche et fenêtré GEOS qui exploite à fond ce honorable 8 bits.

    Le commodore 64 est sorti dans une version portable le SX64 avec un écran couleur et procurant aux programmes une résolution du meilleur effet (présenté dans une photo ci-dessous). Ensuite le C128 qui comble toute les lacunes de son aîné avec le double de mémoire (128Ko) et doté du classique 1571, qui lit les 5"1/4 à 360Ko. Ce dernier voit son design refait (photo ci-dessous). Il ressemble un peu au Commodore Amiga en un peu plus étroit. Puis sort le 128 D dont le design est plus proche de l'Atari Mega ST avec un clavier séparé de l'unité centrale. Sur ce dernier on trouve un lecteur 3"1/2 pouvant contenir 800Ko d'informations.